Cancer

Prévention santé, une semaine en Aragon

Les médecins chinois, il y a des millénaires étaient payés par les personnes en bonne santé dont ils s’occupaient. Si l’on tombait malade, les services du médecin étaient gratuits. La prévention dominait les soins. Aujourd’hui, si on appliquait ce concept à la médecine française, tous les médecins seraient sur la paille. Les soins coûtent extrêmement cher et les médecins ne sont pas assez nombreux du fait d’une politique stupide obsédée par les soins, les médicaments, les ordonnances… L’Etat n’a toujours pas compris tout ce qu’il pourrait économiser en favorisant la prévention. Il reste trop dépendant des laboratoires pharmaceutiques et ferme

3 juin 2014|Familles, Lettres, Prévention, Santé, Spiritualités|

Comment éviter un cancer de l’estomac ?

Le cancer de l’estomac est grave car, pour guérir le patient, le chirurgien peut être obligé de réaliser son ablation totale. Un peu d’anatomie Ce cancer se développe dans la grande cavité gastrique et son diagnostic est souvent trop tardif. On distingue plusieurs zones dans l’estomac. En allant du haut vers le bas : la jonction entre œsophage et estomac qui possède une petite valve (pas très efficace) destinée à empêcher les aliments de remonter vers l’œsophage, donc le reflux gastro-œsophagien ; la grosse tubérosité, nommée fundus, encadrée par la grande courbure et la petite courbure ; l’antre gastrique et

20 mai 2014|Lettres, Prévention, Santé|

Oui, on peut prévenir le cancer de la prostate !

Peu d’hommes et de médecins, spécialistes urologues comme généralistes, savent quelles sont les causes – elles sont multiples – du cancer de la prostate, dit aussi cancer prostatique. Il faut dire que cela ne les intéresse pas outre mesure. Ils ont été formés dans toutes les facultés d’Europe pour faire des diagnostics et proposer les meilleurs traitements. La prévention qui était un des premiers soucis de la médecine chinoise il y a des millénaires semble ne pas faire partie de la mission du médecin et du chirurgien du XXIe siècle. C’est pourtant ce que le grand public attend avec une

15 avril 2014|Lettres, Prévention, Santé|

Bon à savoir sur les chimiothérapies abusives

Il est vrai qu'il y a des abus avec la chimiothérapie et qu'une personne de 80 ou 85 ans, par exemple, n'a pas systématiquement besoin d'entrer dans un protocole avec une chimiothérapie difficile à supporter, qui risque de raccourcir sa vie au lieu de la prolonger confortablement. Il peut en être de même chez des patients en bout de vie, quand on leur propose des chimiothérapies dans le cadre d'essais thérapeutiques au profit de laboratoires pharmaceutiques qui testent de nouvelles molécules. On leur parle de nouveaux traitements, de ces nouvelles molécules dont on majore les effets positifs pour les faire plus

1 avril 2014|Lettres, Santé|

À propos du jeûne en cancérologie

Beaucoup de personnes ont vu une ou plusieurs émissions audiovisuelles tendant à démontrer que le jeûne pourrait être utile et même nécessaire pour réduire nombre de maladies de civilisation et même mieux encore en cancérologie, pour supporter les méfaits des chimiothérapies. Tout n’est pas faux dans ce qui est proposé.Nous même avons pu visionner les 56’11'' de l’excellente émission sur le thème « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? » proposée par Arte France – Via Découvertes Production 2012 présentée par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade. Nous la recommandons au plus sceptique d’entre nos collègues. Résumons les faits. Le jeûne est

25 mars 2014|Lettres, Santé|

Comment prévenir le cancer du sein ?

Chère lectrice, cher lecteur, Prévenir n’importe quelle localisation cancéreuse n’est possible que si on en connaît toutes les causes. C’est vrai pour le cancer du sein. Cette localisation cancéreuse touchera en France, rien que cette année, près de 60 000 femmes en plus – malheureusement de plus en plus jeunes. Le cancer du sein est responsable de 11 500 décès par an. Même si nous savons bien traiter et guérir le cancer du sein, mieux vaut l’éviter, car les traitements sont lourds. Il s’agit de la chirurgie totalement ou partiellement mutilante au niveau du sein, de la radiothérapie sur la

19 mars 2014|Familles, Lettres, Prévention, Santé|
Chirurgien Cancérologue et professeur de la Faculté de Médecine de l’Université de Montpellier (professeur honoraire)